Sur les traces des Mayas

Publié le par Jean-Grégoire

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La première fois que je me suis rendu au Mexique c'était en 1988 accompagné de mon ami Nasser Alnamani du Sultanat de Oman. Nous avions comme objectif de découvrir les différents sites mayas de l'Amérique centrale. Depuis, je suis souvent retourné au Mexique, pays que je connais bien et que j'aime énormément.

Les lignes qui suivent raconte se premier voyage de 1988 qui fut assez riche en événement. Vous trouverez également des photos de différents voyages à travers les sites mayas. (Album photo en cours de réalisation, vous trouverez toutes les photos prochainement sur ce blog)

Nous sommes fin juin 1988 et je viens d'avoir les résultats de mes examens à la fac de science : j'ai réussi tous mes u.v. en juin, n'ayant rien à repasser en septembre je suis libre pour partir pendant deux mois et demie, période pendant laquelle je vais me promener au Mexique au Guatemala.

 

Nous quittions Paris pour New York où nous devions effectuer un changement pour Houston où des amis  de Nasser nous attendaient. Nous devions passer deux jours ensemble avant de reprendre un avion pour Cancun.

En arrivant à l'aéroport de  Newark la galère commença. Les douaniers nous mirent de côté car Nasser n'avait  pas fait faire son visa américain estimant qu'il était simplement en transit. Résultat des courses nous fûmes empêchés de partir pour Houston et enfermés pendant 4h dans une petite salle en attendant que les agents de l'aéroport soit en mesure de nous proposer une solution. Finalement ils nous expédièrent directement pour Mexico où nous fûmes pris en charge avant de repartir pour Cancun.

 

Dès l'Arrivée à Cancun en descendant de l'avion se fut une véritable baffe de chaleur, il fait presque 40°c.

Les premiers jours nous partîmes visiter les sites Maya de Tulum et de Tchitchen Itza, nos moyens de déplacement furent le bus et le stop. En 1988 le site de Tulum était encore un peu sauvage, il y avait  juste une modeste barrière en bois qui marquait l'entrée du site, rien à voir avec l'industrie touristique d'aujourd'hui. Nous avions loué une cabane sur la plage pour l'équivalent d'un dollar, nous avions vraiment le sentiment d'être sur un paradis terrestre avec une mer des caraïbes bleue turquoise un sable blanc très fin. Nous avions trouvé un pêcheur qui nous grilla du poisson, ce  fut excellent.

Le site de Tulum est le seul site Maya au bord e l'eau l'endroit est vraiment magnifique (pour tout savoir sur TULUM RDV sur le sitehttp://www.revemexicain.com/tulum_coba_mexique.php). Ici en plus de la beauté du site archéologique nous avons pris le temps d'observer la faune et la flore, côté mer et côté terre.

Côté mer des caraîbes, c'est assez simple, ici vous avez le deuxième récif corallien le plus grand du monde et donc un spot de plongée extraordinaire (attention aux requins  ils sont nombreux derrière la barrière de corail) vous pourrez observer des poissons de corail de toutes les couleurs mais aussi de magnifiques tortues, des  raies etc... Une merveille.

Côté terre dès le bord de la plage de Tulum vous êtes aussitôt dans la jungle et vous n'aurez pas beaucoup d'effort à faire pour observer de magnifiques iguanes, attention la tarentule est également présente et elle affectionne les toitures de paille)). Bon évidement depuis 1988, j'y suis retourné à de nombreuses reprises et les hôtels, les cabanes ont poussés comme des champignons mais si vous avez le courage de pousser un peu au-delà du goudron (vers le sud direction Punta Alen) vous trouverez encore des endroits sauvages d'une rare beauté, des kilomètres de plages magnifiques et la chance d'être tout seul. Il n'est pas rare de voir des nudistes et quelques scènes qui auraient put se comprendre du temps d'Adam et Eve, je vous dis ça simplement dans le cas où vous voyagez avec des enfants pour le reste cela ne me gène absolument pas même si on peut se dire que les ébats amoureux peuvent se faire à l’abri des regards des autres, ici il y a  des dizaines de kilomètres de plage et. légions de coins tranquilles pour ce genre d'activité.

Si vous descendez en direction de Punta Alen la route n'est pas goudronnée et parfois elle peut être en très mauvais état. Pour ma part quand j'y vais je loue une jeep. Attention au bout de quelques kilomètres vous trouverez une mangrove, ne faites pas les malins à vouloir vous y promener à pied tout seul, les crocodiles sont nombreux. En fait ici vous entrez dans une réserve naturelle exceptionnelle la réserve de SIAN KAAN, oiseaux, reptiles, mammifères marins tout y ait, un paradis pour les amoureux de la nature. Au bout de la route vous arriverez à Punta Alen où la couleur de l'eau est hallucinante, il n'est pas rare d'y croiser de magnifiques dauphins.

 

De Tulum nous prîmes la route de  Thcitchen ITZA et visitâmes quelques canotes du côté de Valladolid avant d'arriver sur le site archéologique qui est le plus connu de tous les sites mayas. Les pyramides sont extrêmement bien conservées, la visite très intéressante, le lieu remarquable. pour tout savoir sur ITZA(http://www.revemexicain.com/chichen_itza_et_ek_balam_yucatan.php)

Si vous avez un peu de temps rendez-vous au village d’IZAMAL, l'église te le couvant mérite le détour. Juste à côté il ya un petit bar restaurent (je crois qu'il se nomme El Torro) vous y boirez un sisal excellent (n'est ce pas Mizou, quelle rigolade) et si vous avez un peu de chance vous tomberez peut être au détour d'un village dans une de ces corridas mexicaines dont l'ambiance est unique.

 

A avec Nasser nous partîmes ensuite pour Merida avec l'intention de visiter le site d'UXMAL qui est dans un style complètement différent puisqu'ici c'est le style PUUC. Je fus pris d'une tourista abominable qui me torpilla les boyaux si bien que plus de 20 ans après j'en  conserve encore des séquelles intestinales (vous êtes prévenus). C'est une jeune femme dans la gare des bus de Merida qui me voyant me tordre et transpirer des litres d'eau s'occupa de moi : elle alla à la pharmacie du coin me chercher des médicaments. Je ne sais pas ce que c'était mais j'ai fais un coma d'une heure et demie dans le bus et quand je me suis réveillé nous étions arrivés et  je n'avais presque plus rien!

Nous visitâmes le site d'Uxmal sous une pluie violente, il n'y avait quasiment personne, le site est magnifique (franchement je le trouve au moins aussi bien que tchitchen Itza): un fou furieux courrait en slip sous la pluie au sommet d'un monument, il finit par s'allonger par terre les bras en croix profitant visiblement avec bonheur de la pluie qui tombait! Je me disais qu'il n'avait pas du prendre de douche depuis 15 jours et qu'il était fou de joie de voire, la pluie arriver! Bref, la pluie cessa pour laisser la place aux escadrilles de moustiques qui ne tardèrent pas à passer à l'attaque,  visiblement je n'avais pas bon goût, je fus très peu piqué.

La suite de notre voyage consista à rejoindre Palenque 600 km plus au sud dans l'état de Chiapas la jungle du commandant Marcos.

Pour cela nous décidâmes de prendre le train à la gare de Merida, sacrée idée!

Au départ tout aller bien, le train roulait assez vite, ensuite il a commencé à ralentir et pour tout vous dire il roulait tellement doucement qu’ils nous arrivaient de descendre du train en marche de courir et de remonter à bord! Il s'arrêté partout sur le parcours, parfois au milieu de nul part, que cela soit en forêt, en campagne, n'importe où! À un moment il s'arrêta pendant presque deux heures, des ouvriers réparaient les rails! Résultat nous  mimes 18 heures dans une chaleur atroce pour parcourir les 600 km (ici c'est TTPV : train à toute petite vitesse)

Bref nous arrivâmes à Palenque et nous trouvâmes un hôtel.  

Le lendemain nous partîmes pour visiter le site Maya de PALENQUE

  palenque

 

JGR à PALENQUE 1988

Celui-ci ne se trouve pas dans la ville même il faut parcourir quelques kilomètres à pied pour y accéder ou prendre un petit taxi. Vu la dose de transport de la veille, avec Nasser nous décidâmes de marcher un peu. Bien nous en prenait, cette petite balade matinale pour accéder au site fut magnifique, elle nous permit d'observer des vautours qui nous observaient du haut des arbres avec semble-t-il un certain intérêt sous la chaleur déjà accablante. A l'entrée du site dès que les billets d'entrée furent pris  nous eûmes une sacrée surprise : l'accès était surveillé par deux crocodiles enchaînés! Nous prîmes bien soin de les contourner avant de tendre nos billets au garde qui nous regarda l'air très amusé. Nous visitâmes ensuite se site extraordinaire, PALENQUE et l'un de mes sites préférés, j'aime son implantation, la luxuriance de la végétation à proximité des monuments, il suffit de faire quelques pas pour se retrouver en pleine jungle. Si ma mémoire est bonne se sont les indiens tzotziles qui vivent dans cette jungle.

 

 

 

 sculpturemaya

   Sculpture Maya à l'intérieur de la pyramide de PALENQUE Mexique 1988

 

Pour tout savoir sur les sites Mayas et les indiens du Mexique je vous conseille de visiter le site :http://www.revemexicain.com

 

 

  Le lendemain nous partîmes pour une randonnée à travers le fabuleux site d'AGUA AZUL constitué de chutes d'eau magnifiques dans une jungle luxuriante.

 

  AGUAAZUL

Chutes d'eau Agua AZUL Etat de Chiaps Mexique 1988

 

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 JGR chutes d'eau Agua azul chiapas Mexique 1988

 

 

JGR chutes d'eau Agua Azul Chiapas Mexique 1988

 

  Nous remontâmes  toutes les chutes d'eau  par un sentier sur la rive et nous trouvâmes un câble permettant de traverser la rivière. Nous pûmes nous promener dans la jungle et rencontrer les indiens tzotzyles qui arboraient de magnifiques tuniques de coton, quelques uns semblent bien défoncés, ils fument du Tabac local!

 

De Palenque nous repartîmes en continuant notre route en direction du Guatemala. Nous montâmes à bord d'un car qui devait nous conduire jusqu'à San Cristobal De Las Casas, toujours dans l'état de Chiapas. Ce parcours en car fût très montagneux. Un homme complètement ivre monta dans le bus accroché à la chemise de son fils qui devait avoir 7 ou 8 ans. Il m'expliqua que son papa avait touché la paye de la semaine et que là il le ramenait à la maison. Il avait peur, il me disait que sa maman aller encore être en colère parce que son papa avait presque tout dépensé! Il faisait nuit et je vis le petit garçon qui sans arrêt regardait par la fenêtre du car, visiblement il essayait de se repérer. A un moment il se leva et dit c'est là, il demanda au chauffeur de s'arrêter, celui-ci s'exécuta.

Le petit descendit  du car avec  son père accroché à sa chemise d'une main  la bouteille de mauvais alcool blanc dans l’autre. Quand le car redémarra, je vis le petit garçon commencer la descente d'un petit chemin de la montagne en direction d'une loupiote qui brillait  au milieu des arbres, sans doute leur maison?

Depuis notre arrivée au Mexique, nous avions remarqué qu'il y avait de nombreux barrages militaires et des contrôles quasi systématiques aux entrées et sorties de chaque villes. En posant la question à une mexicaine assise à côté de moi elle m'expliqua qu'en ce moment les contrôles étaient renforcés car le gouvernement venait de mettre au point un plan antidrogue dans tous le sud du pays. Au cours de ce voyage de nuit nous fûmes stoppés par un barrage militaire en pleine montagne et en pleine nuit. Un militaire monta dans la car mitraillette à la main et cria: " Que tous les hommes descendent et laissent leurs bagages".

Là franchement, j'avais tout de suite compris qu'il ne fallait pas discuter. Nasser et moi nous retrouvâmes avec tous les autres hommes les mains en l'air contre une paroi les jambes écartées à coup de mitraillettes par un soldat alors qu'un autre commençait à nous fouiller au corps. D'autres militaires étaient montés dans le bus et fouillaient les bagages. Je peux vous dire que ce genre de situation cela fait tout drôle! En France ce n'est pas coutumier.

 

Nous arrivâmes au petit matin à San Cristobal, très agréable village où nous trouvâmes une pension avec des chevaux. Le lendemain, nous enfourchâmes nos chevaux et partîmes pour une promenade de 5 heures à cheval pour rejoindre le village de San Juan De Chamula haut lieu des indiens Tzotzyles. A l'approche de ce village je fus stupéfait de découvrir un cimetière non délimité où les corps reposaient à même le sol recouvert de terre, on devinait les formes des êtres humains ici enterrés. La deuxième claque de cette visite fut au moment de pénétrer dans l'église de San Juan De Chamula où était en train de se pratiquer des rites indiens très impressionnants. Ici l'ambiance est très spéciale, personnellement je ressentis comme une gène, honnêtement je me sentis mal, voire de trop: les regards des indiens étaient difficiles à supporter, ils envoyaient comme des messages de souffrance et d'accusation, j'eu envie de m'exprimer de leur dire que je comprenais leur combat, mais je n'en eu pas le courage en repensant aux siècles de souffrances de privations et d'humiliations qu'ils portaient en eux!

 Nasser était visiblement dans le même état que moi est très rapidement nous prîmes la décision de remonter sur nos chevaux et de rentrer à San Cristobal.

Au jour d'aujourd'hui cette visite et ces rencontres humaines à San Juan De Chamula restent très marquées dans mon esprit. Elles restent comme un moment de vie très fort et à chaque fois que j'y pense je ressens le même sentiment de gène.

 

Avant de rejoindre la frontière du Guatemala nous allâmes voir les lagunes de Montebello, un site naturel sympa et reposant composés de nombreux lacs avec des couleurs et une végétation extraordinaires.

 

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 Nasser au bord de la lagune du Bosque azul à Montevello chiapas mexique 1988

 

 Nous partîmes pour le Guatemala en car comme d'habitude. A l'approche de la frontière le paysage devint très montagneux. Ici c'est Ciudad Cuauhtémoc ville limite à partir de laquelle  le car dépose tous les voyageurs qui veulent continuer vers le Guatemala: il faut alors aller au poste de garde faire tamponner le visa mexicain et passer à pied de l'autre côté. Là des cars vous attendant pour parcourir les 4 ou km qui vous sépare de la première ville Guatémaltèque la Mesila(ou Mesia), sauf que!

En arrivant au premier poste de contrôle, celui qui tamponne les visas mexicains stipulant que vous sortez du Mexique, un officier à pris mon passeport et celui de Nasser, a tamponnés nos visas et quand il aller nous rendre nos passeports et nous laisser passer le poste frontière il nous à dit:

-" attendez, il y a un problème! Vous, vous êtes français, il n’y a pas de problème vous pouvez entrer et circuler librement au Guatemala, il vous suffira à Guatemala Capital de prendre un visa mexicain pour entrer de nouveau au Mexique. Par contre votre ami, lui il n'est pas français il lui faut un visa pour rentrer au Guatemala je suis donc obliger de refuser son passage.

- Bon et alors comment est ce que l'ont peut faire?

-" Le problème c'est que j'ai tamponné le visa mexicain si bien qu'il ne peut ni entrer au Guatemala ni circuler sur le territoire mexicain!"

- Là je commençais  à ne plus rigoler du tout : le militaire nous demanda de le suivre, il nous enferma dans une espèce de cabane où pourrissait déjà une jeune femme. Je lui demandai ce qu'il comptait faire, il me répondit qu'il fallait attendre "el licenciado". Là nous sommes vraiment dans la merde. Nous sommes à l'écart de tout le poste frontière est vide, nous ne pouvons nous enfuir nul part, nous sommes au bon vouloir des deux ou trois militaires qui trainent là. Après une première nuit dans cette espèce de prison, je commence à perdre paissance. J'explique à l'un des militaires que j'ai un passeport français et qu'il ya une représentation diplomatique française dans les deux pays, le Mexique et le Guatemala, je lui demande de contacter par téléphone par mon consulat au Guatemala, je lui fournis le numéro: Il regarde le papier où j'ai écrit le numéro et se met à rigoler!

- "ici il n'y a pas de téléphone, nous avons seulement une radio!"

- Et bien lancer un appel radio, faite quelque chose pour nous sortir de là.

 

Une deuxième nuit en prison, je commence à me dire que l'ont peut pourrir longtemps ici de plus que ce genre de problème avait déjà fait la une de la presse, j'en avais entendu parler avant mon départ. Je discute avec Nasser et je lui dis : Ecoute il est évident que ces types sont corrompus, ils sont ici tout seuls, ils fonts ce qu'ils veulent. Pour moi la seule solution c'est de les acheter. Dès demain je négocie ton retour au Mexique et moi je poursuivrais mon voyage au Guatemala. On se donne rendez-vous dans dix jours à Oaxaca dans un hôtel. Nasser était complètement d'accord, Nous regroupâmes des dollars que nous n'avions pas encore échangés. Je fis deux petits tas avec les dollars pour ne pas tous les dévoiler. Le matin arriva et alors que je commençais une discussion avec le même militaire que la veille celui-ci  aussitôt me demanda si nous voulions du café. Nous répondîmes positivement et bien entendu il nous soutira de l'argent pour aller en chercher : Je saisis aussitôt l'occasion pour commencer ma négociation. Il accepta de lancer un appel radio à destination de son supérieur pour lui demander de venir. Il m'informa alors que son supérieur arriverait dans la journée et qu'il serait en mesure de régler la situation si je me montrais un peu plus généreux. A midi un type arriva, le militaire m'emmena avec lui pour rencontrer"El Licenciado" et assez rapidement, avec une cinquantaine de dollars je fis apposer  un nouveau visa mexicain sur le passeport de mon ami Nasser. Fin de la galère! Nasser remonta en direction d’oaxaca et moi je poursuivis mon voyage au Guatemala.

 

A l'instant où je reparle de cet événement je ressens encore le malaise de l'époque et l'angoisse qui nous avait à l’époque envahis. Parallèlement, j'essai de retrouver des images sur internet de ce poste frontière où les cars nous déposent. Je trouve des images sur internet de la MESILLA mias j pense que le poste dont je parle se trouve quelques kilomètre avant au niveau Ciudad Cuauhtémoc (Si quelqu'un a des images de ce poste frontière je serai très heureux de les recevoir)

 

 

  Le car qui me transporte sur cette première route guatémaltèque est tout à fait typique. Il fait très beau, le ciel dans cette région montagneuse est d'une pureté incroyable, j'observe régulièrement des rapaces par la fenêtre de l'autocar. Je suis fatigué après les évéments de ces derniers jours. Je pense a Nasser, espérant qu'il sera se débrouiller et que prochainement je le retrouverai en pleine santé. Je m’endore quand soudain je suis réveillé par un arrêt brutal et un bruit d'échappement de vapeur, le chauffeur s'énerve, une duite du car vient d'exploser. Je commence à relativiser heureux de me dégourdir les jambes en terre guatémaltèque.

Nous repartons une bonne heure après et j'arrive en fin de journée dans un endroit extraordinaire le petit village de PANAJACHEL au bord u Lac ATITLAN et du Volcan du même nom.

   LACVOLCANATITLAN

  lac et volcan ATITLAN Guatemala 1988

 

 

Je trouve une maison d'hôtes très sympa à quelques mètres de l'embarcadère. Le lendemain matin, je prenais le bateau pour traverser le lac en direction du volcan Atitlan dont j'entreprenais l'ascension, celle-ci fut merveilleuse, En effet le volcan est cultivé sur une bonne partie de sa hauteur, pastèque caféier et surtout le panorama est magnifique. Pour arriver au sommet je marche sur d'anciennes coulées de laves durcies et érodées par le temps et les pluies. J'arrive au sommet (3535m) assez rapidement, le temps de manger une petite tortilla que j'avais emporté que je redescends en direction du petit village où j'avais repéré depuis le bateau une fête foraine. La visite fut sympa je repartis non pas avec le bateau mais en décidant de faire le tour du lac en stop et mon idée fut bonne car je retrouvai à ce même moment un couple de jeunes français avec lequel j'avais sympathisé en allant sur Isla Mujeres au large de Cancun.

Un type s'arrête avec un superbe picup, accompagné d'une non moins superbe fille dans sa cabine. Il nous dit de monter tous les trois dans la benne et il repart sur les chapeaux de roues. Rapidement par sa fenêtre  il nous balance des canettes de bière dans la benne arrière, nous le voyons, il fume un énorme pétard!

 Au bout d'un moment il s'arrête au bord de la route pour nous faire observer le panorama qui franchement est sublime. Le problème c'est qu'il veut à tout prix prendre des photos et nous faire fumer de l'herbe. Pour les photos j'ai accepté. Je remontais dans la benne avec mes amis français qui étaient explosés de rire se fut un moment de rigolade incroyable pendant tout le trajet, jusqu'à ce que nous fûmes de retour à panajachel.

Il y avait 48h je pourrissais dans une cabane au poste frontière rongé par l'angoisse et là je me retrouvais en plein délire avec des amis devant un site exceptionnel.

 

Le lendemain, je me rendais à Chichicastenango un village où se trouve l'un des plus beau marchés d'Amérique latine. Ensuite je fis étape dans la ville d'Antigua connue pour son architecture coloniale de style baroque et de Renaissance espagnole. Antigua est également entouré de très beau volcans en activité pour certains.

 

Après Antigua il me fallait impérativement passer par Guatemala capitale pour obtenir un visa mexicain de manière à passer la frontière sans encombre!

Je garde une image forte de mon arrivée dans cette capitale, celle des avions qui décollent et atterrissent en passant à quelques mètres au-dessus des tours du centre ville : effrayant.

Aussi surprenant que cela puisse paraître, à Guatemala Capitale, j'eu  le bonheur de déguster un vrai café expresso : En effet cela faisait des semaines que je n'avais pas bu un bon café.Au Mexique il est assez difficile de boire du bon café dans les restaurants ou les bars. Je me rendis ensuite à l'adresse mentionnée dans mon guide de voyage pour obtenir mon visa pour le mexique. Cette formalité fut remplie sans aucune difficulté.  Je reparts de Ciudad Guatemala par la route qui longe la côte pacifique, le voyage se fais sans encombre jusqu'à la ville frontière , Pajaplta où je fais escale pour la nuit du fait de mon arrivée tardive. Atmosphère bisare dans cette ville, un jeune me demande ce que je cherche et me demande de lui faire confiance, me précisant qu'il ne compyte pas m'attaquer! Autrement dit, cela signifie qu'il ya dans cette contrée des problèmes de sécurité, c'est ce qu'il me confirme. Personnellement je n'en ai pas rencontré, j'ai trouvé un petit hôtel et dès le lendemain matin je passais la frontière à pied par le poste de Ciudad Hidalgo. Un pont enjambe la rivière qui sépare le Guatemala du Mexique. Sur ce pont des individus se livre au traffic, on me propose à plusieurs reprises d'échanger  des dollars, je finis se passage de frontière et arrive à TAPACHULA.

 

 

  Le poste frontière de ciudad hidalgo.

 

 

  Une fois arrivé à Tapachula mon objectif fut de retrouver au plus vite Nasser qui se trouvait à Oaxaca sur la cote pacifique du Mexique à presque 700km de là. Je me souviens avoir voyagé toute une nuit avant  d'arriver à Oaxaca au petit matin.

Je pris le temps de dé jeuner en arrivant avant de chercher l'hôtel où j'avais donné rendez-vous à Nasser. J'arrivA à l'adresse peu avant midi mais Nasser était  sorti. Je laissai mon sac à dos et parti  faire un tour dans cette  belle ville, quand au détour d'un acrrefour à quelques encablures de l'hôtel j'apperçois Nasser. Nous fûmes très contant de nous retrouver et partîmes boire quelques bières et ingurgiter des tacos.

Le lendemain nous visitâmes le très beau site de Monte Alban qui fut occupé par les indiens  zapoteques.

 

De Oaxaca nous poursuivîmes notre périple le long de la côte pacifique en visitant et profitant de merveilleux endroits comme puerto escondido. Nous profiterons de quelques jours de halte à Accapulco pour faire du parachute ascentionnel et des promenades en bateau avant de rejoindre Mexico où nous restâmes quelques jours avant de rentrer en France.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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